De la destruction du Temple au Sionisme :

Le rêve sioniste et son incroyable réalisation

Israel à travers l’histoire

Après 400 ans d’esclavage en Egypte, le peuple Juif s’installe sur la terre de Canaan (Israël).

C’est à Jérusalem que le premier Temple est construit environ 1000 années avant l’ère chrétienne, le deuxième Temple le sera vers 530 sur le Mont Moriah, à l’endroit même où Abraham a failli sacrifier son fils. Pendant toute cette période, le peuple est installé dans cette région et monte au moins 3 fois dans l’année au Temple pour offrir des sacrifices pendant les 3 fêtes de pèlerinage.

Les Grecs occupent la région puis les Romains
En 70 après l’ère chrétienne, après de violents combats, les Romains entrent dans Jérusalem, détruisent le Temple, tuent et expulsent une grande partie des Juifs. Ils emportent à Rome les trésors du Temple. L’ arc de Titus à Rome décrit cet événement.

Les combats continuent en 71 à Hérodion et 73 à Massada avec un suicide collectif pour ne pas tomber dans les mains des Romains. Les Romains pensent en avoir terminé avec ce petit bastion qui leur a tellement résisté. Mais non, il reste encore des Juifs en Israël qui vont se révolter de nouveau entre 132 et 135. C’est la révolte de Bar Kokhba extrêmement bien préparée, qui dure près de 3 ans avec des conséquences dramatiques. Pour éviter le retour des Juifs à Jérusalem, les Romains transforment la ville … L ’empereur Adrien entreprend la reconstruction de Jérusalem sur le modèle romain et la renomme Ælia Capitolina. La région, elle aussi change de nom et devient Palestina(On en a retrouvé beaucoup de vestiges surtout après la guerre des 6 jours et les fouilles archéologiques en Judéedans le quartier juif de la vieille ville). Les Romains vont massacrer une grande partie du peuple. On dit que la proportion de morts serait presque proportionnellement égale à celle de la Shoah !!!
La ville comprend une impressionnante rue, le Cardo, avec des colonnades la traversant du nord au sud. Ce Cardo fait encore aujourd’hui partie de la vieille ville de Jérusalem, il traverse le quartier Juif. Il a été dévoilé puis restauré après la Guerre des Six Jours.

Les Juifs ont été chassés de leur terre mais ils ont toujours rêvé d’y revenir. Malgré les exils et les massacres, les Juifs sont restés en Israël et une présence juive a toujours existé dans le pays :
Au 3ème  siècle, la Michna est écrite en Galilée par Rabbi Yehouda Hanassi, et au 5ème   le Talmud de Jérusalem est rédigé. Les découvertes actuelles ont permis de retrouver un certain nombre de synagogues datant de l’époque byzantine (du 3ème  au 6 ème  siiecle) dans tout le pays et même au Golan où on a retrouvé plus de 35 synagogues, fait qu’on ignorait avant 1967.
A Tibériade entre le 8ème et 10ème siècle, on met au point le système de ponctuation de la Bible hébraïque moderne, puis au 16ème siècle, après l’expulsion des Juifs d’Espagne en 1492, se développe à Safed la pensée mystique connue sous le nom de Kabbale.
 Au 18ème siècle, le déclin de l’Empire Ottoman entraine la région à devenir une petite province appauvrie. Chateaubriand et Lamartine, au 19ème siècle, visitent le pays et décrivent les habitants de Jérusalem comme pauvres, religieux, étudiant les textes sacrés et faisant appel à la charité des communautés de la Diaspora.

Le 19ème siècle 

Rappelons que le 19èmesiècle est le siècle de l’industrialisation, de la démocratisation et des nationalismes, le tout accompagné d’une forte explosion démographique. Ceci facilitera les voyages et le développement de la région.

La langue officielle est l’hébreu, langue morte qui a ressuscité au début du 20ème siècle. Cependant la plupart des Israéliens parlent l’anglais couramment, les immigrants des pays  francophones, le francais….Sir Moshe Montefiore (1784-1885), un riche anglais Juif, qui vivra plus de 100 ans et fera 7 voyages d’Angleterre en Palestine (dont le dernier à 91 ans !!) se rend auprès du Sultan Ottoman afin d’essayer d’obtenir la permission d’achat de terres pour développer le pays. C’est grâce à Montefiore que la ville de Jérusalem sort des murailles et les premiers quartiers à l’extérieur des murailles apparaissent. Ceci donne le coup d’envoi de la construction de la nouvelle ville.
En parallèle, Montefiore fait des pressions sur l’Angleterre pour qu’elle l’aide dans ses démarches au Moyen Orient et c’est donc un climat favorable qui se développe et qui aboutit à la déclaration Balfour au 20ème siècle.

Le quartier de Michkenot Shaananim , le premier quartier Juif a l’exterieur de la muraille

A la fin du 19 ème siècle commencent en Russie des pogroms contre les Juifs, le plus violent à Kichinev : on s’en prend aux Juifs pour éluder les problèmes internes de la Russie tsariste. Une fois de plus, ils servent de bouc émissaire.
Ils partent en masse d’Europe de l’est. Les réfugiés Juifs s’entassent sur les routes fuyant vers l’Europe de l’ouest, l’Amérique et certains optent pour la Palestine.
C’est la première Alyah, en 1882, celle des « Amants de Sion » dont le but n’est pas religieux mais surtout national. C’est la 1ère fois après 2000 ans d’histoire, que les Juifs reviennent si nombreux en groupes organisés. Le pays est très pauvre.
En 20 ans, ils sont 25.000, avec une volonté de travailler la terre. 14 villages -des mochavot agricoles vont se créer :  Rishon Letsiyon, Rehovot, Zikhron Yaakov, Hedera, Petach Tiķva, Rosh Pina…. Dans des conditions très difficiles, sous un soleil ardent, sans ombre ni eau, ces pionniers s’attaquent aux rochers, marécages, affrontant des maladies mortelles dont la malaria pour redonner à la terre sa fertilité…. Ils considèrent le travail de la terre comme une valeur supérieure.

Roch Pina, une des mochavot(villages ) créés en 1883

En 1870, Charles Netter, natif de Strasbourg, fonde la première école d’agriculture à Mikve Israel. Le Baron de Rothschild (1845- 1934) envoie des experts agronomes en France pour leur apprendre à connaitre le travail de la vigne et des caves à vin s’ouvrent à Rishon Letsiyon et Zikhron Yaakov.
Ils ne sont pas seulement pionniers dans le domaine agricole mais aussi dans la renaissance de l’hébreu. Ben Yehuda (1858 – 1922), un Juif Russe décide de ne parler que l’hébreu avec sa femme, cette langue morte qui est restée la langue liturgique des Juifs.
Leur fils Itamar Ben Yehuda sera le premier enfant à ne parler que l’hébreu…. Il n’a pas d’amis pour qu’il n’entende pas des mots d’une autre langue que ceux de la langue sacrée, on lui achète un chat et une chienne pour qu’il ait des compagnons de jeu et qu’il utilise le féminin et masculin avec ses animaux.

David Yellin ouvre une école de formation de professeurs dans laquelle on apprendra aux futurs enseignants la langue ressuscitée.
En parallèle, au milieu du 19 ème siècle, un mouvement protestant, des membres de la Société des Templiers( ordre protestant du XIX), avec à leur tète Christophe Hofmandes, viennent aussi s’installer en Israël pour aider les Juifs dans leur entreprise. Ce sont des artisans pour la plupart, ils voient dans le retour des Juifs sur leur terre une réalisation des prophéties Bibliques. Ils s’installent dans les quartiers allemands (la Moshava Germanit) de Jérusalem, de Haifa et de Tel Aviv, au quartier de Sarona. Avant la première guerre mondiale, ils sont 2200 personnes. Ils seront chassés par les Anglais et envoyés en Australie au moment de la montée du nazisme car ils sont considérés comme ennemis.

L’affaire Dreyfus et les Congrès Sionistes

Le 5 janvier 1895 a lieu la dégradation du Capitaine Dreyfus à Paris, dans la cour de l’Ecole Militaire. Une partie de la foule hurle « mort aux Juifs ».

La dégradation de Dreyfus

Theodore Herzl, un journaliste et écrivain Juif Austro-Hongrois., correspondant à Paris d’un journal Viennois assiste à la scène. Le fait que cela se passe à Paris, dans la capitale des Droits de l’Homme lui fait prendre conscience que la seule solution pour les Juifs est de créer leur propre Etat. Il arrive à la conclusion que l’Europe est dangereuse pour les Juifs.

Pendant l’été 1895, Herzl rédige « l’État Juif » dans lequel il développe  le projet de  constitution d’un « abri permanent pour le peuple Juif »  puis publie en 1902 une nouvelle, l’ Alteneuland (Le Pays ancien-nouveau) à travers laquelle il dépeint une utopie Sioniste. Il y décrit une Palestine transformée en État d’essence juive, et démocratique, dans lequel les non-Juifs disposeraient des mêmes droits fondamentaux : אם תרצו אין זו אגדה)  - si vous le voulez ce ne sera pas un rêve).

Le 29 août 1897, il réunit à Bâle  pour 3 jours le premier Congrès Sioniste.  On y crée une nouvelle structure qui définit le but du sionisme et un Comité d’action. Les assises de l’OrganisationSioniste Mondiale sont établies et Herzl la préside jusqu’à sa mort prématurée, en 1904 (à l’âge de 44 ans).

Dans son journal, il écrit :  » Si j’avais à résumer le Congrès en une seule phrase, je dirais qu’à Bâle j’ai fondé l’État Juif. Si je disais cela à haute voix aujourd’hui, je soulèverais un éclat de rire universel, mais dans 5 ans peut-être, dans 50 ans, certainement, ce sera une évidence pour tous ». (Les Nations Unis voteront le partage de la Palestine en 1947 soit exactement 50 ans après !!!).

Le Sultan refuse de vendre des terres aux Juifs…. Herzl sollicite l’aide de Guillaume II qui refuse aussi de l’aider. Il se tourne donc vers l’Angleterre.
Herzl essaye de rencontrer les personnalités de l’époque pour les faire participer au développement de son plan. Les pogroms font rage en URSS.
Inquiet pour l’avenir de son peuple, il comprend qu’il faut faire vite. Il va trouver Chamberlain, homme politique Britannique qui lui propose de créer un état pour les Juifs en Ouganda, une de leurs colonies, mais le 6ème Congrès Sioniste refuse cette idée.

La moshava Kineret  Degania au bord du Lac de Tibériade

En1906, Boritz Chats crée l’école d’art Betsalel – le style Juif, la beauté juive….

Tel Aviv

En 1909, la première ville juive organisée est fondée. Elle s’appelle Tel Aviv (Un Tel est une colline artificielle due aux couches de population superposée au même endroit, Aviv le printemps soit le renouveau…. Le nom de la ville est inspiré du livre de Herzl Alteneueland :  un contraste entre l’ancien et le nouveau qui sont imbriqués – le nouvellement ancien ou l’anciennement nouveau ! Cette ville est entièrement construite sur le sable…
Figure 11 : La rue Herzl et au fond le lycée Herzlia, premier établissement où on enseigne en hébreu

La répartition des premières parcelles de la ville de Tel Aviv

Le KKL : Keren Kayemet Leisrael   קרן קיימת לישראל

Herzl va promouvoir la création d’un Fonds National Juif, le Keren Kayemet LeIsrael, véritable institution bancaire sioniste spécialisée dans le rachat de terres en Palestine.
Fondé en 1901 à Bâle (Suisse) en tant que Fonds National du mouvement sioniste, le KKL jouera un rôle important dans le rachat de terres, souvent des marécages vendus par les Bédouins à des prix élevés et la préparation des futurs pionniers sur le terrain.
 Il va aussi organiser un programme d’assèchement des marais et de fertilisation de vallées : La vallée de Jezréel en Galilée, de Zabulon près de Haïfa, de Hefer près de Hedera et la vallée du Houla au nord du lac de Tibériade. Au départ, ces marais étaient insalubres, la malaria y sévissait, et ce n’est que par la volonté et la ténacité des pionniers que ces marécages ont pu être asséchés et devenir des terres fertiles.
Le KKl est connu aussi pour avoir planté de nombreuses forêts et s’être occupé des problèmes d’eau du pays. Il   est financé grâce à des fonds provenant, d’une part des dons récoltés dans les fameuses « boîtes bleues », répandues dans toute la Diaspora, et d’autre part de la vente de timbres-poste-KKL, qui remplissent en même temps une fonction pédagogique.

Le premier Kibboutz : Degania

Pendant ce temps, se prépare la deuxième alyah (immigration). Elle développera les mouvements agricoles de coopérative socialiste.
 En 1910, des jeunes d’une vingtaine d’années, immigrants, originaires d’Europe de l’Est, mus par les idéaux sionistes et socialistes, abandonnent les bancs de l’école pour créer des villages communautaires, enlever des pierres, planter des arbres labourer le sol, assécher des marécages, affronter les maladies et insectes, construire des nouvelles routes sous un soleil ardent.
 Ils fondent le premier kibboutz (de l’hébreu : ensemble, assemblée) : une entreprise agricole collective démocratique et égalitaire, fondée sur la propriété collective des moyens de production et de consommation. Un cadre de vie où tous les membres prennent les décisions de concert à la majorité, et se partagent équitablement droits et devoirs. La devise du kibboutz : » à chacun selon ses besoins, de chacun selon ses aptitudes ».
Le premier Kibboutz est construit en 1911 à Degania au bord du lac de Tibériade.
(En 1950 on en compte 214 regroupant plus de 67 000 habitants et en l’an 2000, 268 pour 117 000 habitants. A partir des années 2000, beaucoup de Kibboutz diminuent leur idéal collectif pour développer la propriété personnelle).

Degania le premier Kibbouts du monde

La situation du Moyen Orient avant la première guerre mondiale

Pour comprendre la situation actuelle du Moyen Orient aujourd’hui, il faut retourner en arrière à cette période. Au 17ème siècle, l’empire Ottoman s’étend sur une grande partie du bassin méditerranéen depuis la Turquie jusqu’en Afrique du Nord.

L’empire Ottoman au 17e siècle

En1882, l’Angleterre a annexé l’Égypte après l’avoir prise aux Ottomans, c’est la première grande puissance à être venue dans la région.

Les Français sont en Afrique du Nord et les Italiens en Lybie.

 (Voir la carte ci-dessous). L’empire Ottoman est déjà réduit.

Au 19ème siecle, l’empire Ottoman est déja reduit

Pendant la première guerre mondiale, le gouvernement Britannique promettra aux Juifs, aux Arabes et aux Français les mêmes régions sans penser aux conséquences de ces promesses.
Pour les Anglais, le Moyen-Orient est très important afin de pouvoir arriver en Asie en particulier en Inde, par le canal de Suez. Ils sont aussi intéressés par les puits de pétrole en Irak.
Lorsque la première Guerre mondiale éclate, les Anglais Français et Russes se confrontent aux Allemands, Turcs et aux Austro-hongrois. Au début, on pensait que la guerre serait rapide.
En 1914, 13 millions de Juifs vivent dans le monde, 2.5 millions aux USA, 1 million en Europe, 800.000 en Afrique du Nord, la majorité se trouve en Europe de l’Est environ 8 millions (2/3 de la population juives) composée de personnes en général pauvres, ne jouissant d’aucun droit.

Les différentes promesses des Anglais

Avec la lettre de Mac Mahon, les Anglais promettent à Hussein, Shérif de la Mecque l’extension de son territoire, puis en secret, ils signent les accords Sykes Picot avec la France et la Russie qui donne aux Français les mêmes terres.

 En 1917, en remerciement à Haïm Weizman pour sa contribution pendant la guerre et en espérant que les Juifs feront pression sur les États-Unis pour qu’ils entrent en guerre et les aident à repousser les Allemands, Balfour écrit une lettre au Baron de Rothschild, la fameuse déclaration Balfour.

La situation du Moyen-Orient aujourd’hui est le résultat de ce double jeu des Anglais et de leurs promesses : en parallèle la même terre est promise à Hussein, aux Français et aux Juifs.

La promesse de McMahon au shérif de la Mecque

En 1915, les Britanniques et les Allemands essaient l’un et l’autre d’amener les Arabes à se joindre à leur cause. Les plans allemands sont compromis par les réticences de leur allié ottoman à apporter un soutien au nationalisme arabe et ce sont finalement les Britanniques qui l’emportent. Un accord est négocié entre le Chérif de la Mecque, le roi Hussein ben Ali, et le Haut-Commissaire Britannique d’Égypte, Sir Henri McMahon.

Hussein et McMahon échangent plusieurs lettres. Dans sa lettre datée du 24 octobre 1915, McMahon promet à Hussein l’indépendance et le contrôle arabes sur l’ensemble des zones qui seront libérées de la mainmise turque « à l’exception des deux districts de Mersina et d’Alexandretta et de portions de la Syrie situées à l’ouest des districts de Damas, Homs, Hama et Alep». Rien n’indique clairement que la Palestine ne fait pas partie de cette zone, Il écrit : « La Grande Bretagne est prête à reconnaître et supporter l’indépendance des Arabes dans toutes les régions à l’intérieur des limites demandées par le Chérif de La Mecque. »

Les Anglais vont assurer aux Arabes qu’ils peuvent compter sur eux en cas de défaite Ottomane et qu’ils pourront ainsi agrandir leur territoire. Il y a beaucoup d’ambiguïté dans ce document.

 Hussein et son fils Fayçal, avec l’aide de Lawrence d’Arabie, ignorant ce qui se trame derrière leur dos, lève une armée très importante. C’est le début de la révolte arabe contre les Ottomans.

Après la guerre, il y eut un désaccord entre les Anglais et les Arabes à propos de la Palestine : son territoire était-il inclus dans la promesse anglaise?  Selon les Anglais, ce n’était pas le cas ; cependant, les Arabes estimaient qu’ils avaient bel et bien reçu la promesse que leur indépendance inclurait le territoire palestinien.

Les Accords Sykes Picot

Après de longues négociations entre novembre 1915 et mars 1916, la France, l’Angleterre et l’URSS signent des accords secrets, le 16 mai 1916 prévoyant le partage du Proche-Orient à la fin de la guerre. Il est intéressant de noter que ces puissances se répartissent déjà les terres Ottomanes alors que l’issue de la guerre n’est pas encore connue ! La Palestine est mise entre parenthèses.

 En 1917, après la révolution russe, les Révolutionnaires vont ouvrir les documents secrets et les divulguer au monde.

L’accord sera entériné et légalisé avec un mandat en bonne et due forme de la Société des Nations à la conférence de San Remo après la guerre. La France recevra le mandat sur le  Liban et la Syrie, la Grande-Bretagne la Mésopotamie (agrandie de Mossoul cédée par les Français en échange d’une participation aux bénéfices pétroliers du bassin de Kirkouk), la Transjordanie et la Palestine.

La Déclaration Balfour

Haïm Weizmann, un chimiste Juif de renom, se rallie au Sionisme dès les débuts de celui-ci. Il participe en août 1897 au premier Congrès Sioniste de Bâle aux côtés de Théodore Herzl devenant ainsi un des chefs de file du mouvement.

 À la suite de ses travaux de recherche (fermentation bactérienne), à partir de 1915, ayant permis de fabriquer en grande quantité l’acétone indispensable à la fabrication de la cordite, (explosif utilisé notamment pour les obus de la Royal Navy, les Anglais lui proposent une récompense en 1917… « un pays pour mon peuple » sera sa demande. Il obtient de Lloyd George (alors Ministre des Munitions), l’appui Britannique à la création d’un territoire pour les Juifs.

De plus, les Anglais vont se tourner vers les Juifs pour essayer d’influencer les Américains à entrer en guerre et à aider les alliés. C’est la déclaration Balfour, la première fois qu’une puissance Européenne soutient le but Sioniste de faire de la Palestine un pays pour les Juifs. Lord Balfour, Ministre des Affaires étrangères de la Couronne, explique dans une lettre à Lord Rothschild, un des leaders de l’organisation Sioniste que la Grande-Bretagne est favorable à l’établissement d’un « Foyer National pour le peuple Juif », et qu’elle fera tous les efforts pour mener à bien sa réalisation, tout en respectant les droits des communautés non juives. Ce texte, la Déclaration Balfour, ne sera publié que lorsque les Anglais seront officiellement les maîtres de la région.

La Déclaration Balfour

La déclaration Balfour est rédigée 3 jours avant que les Anglais ne soient entrés en Palestine le 2 nov. 1917. Ils attendent que la victoire soit définitive pour rendre publique cette déclaration, le 9 novembre. Malgré tout, cette lettre de Balfour passe très inaperçue lors de sa publication, elle ne prendra de l’importance qu’au moment des premiers pourparlers de paix 2 ans plus tard.

Mais  les choses ne sont pas claires :

1. Il n’y a pas vraiment d’engagement anglais mais des expressions telles que « on voit d’un bon œil », « on fera des efforts »….
2. On parle de « Foyer National » mais pas de pays, pas de cartes, pas de frontières définies….

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