De 1977 à 2014

1977 : Visite de Sadate en Israël

En 1977, pour la première fois en Israël, après 30 ans de pouvoir travailliste, le Likoud – parti de droite – forme le gouvernement. Menahem Begin, nouvellement nommé Premier Ministre, lance un appel aux dirigeants arabes pour l’ouverture de négociations, propose de faire la paix et les invite en Israël. Anouar el-Sadate répond à l’appel et vient à Jérusalem, le 10 nov. 1977 pour 3 jours, 4 ans seulement après la guerre de Kippour. Ce qui paraissait un rêve depuis la création de l’Etat se réalise ! Un chef d’état arabe arrive en Israël.

Le grand moment de sa visite se passe à la Knesset (le Parlement) lorsqu’il prononce son discours :

« Je suis venu aujourd’hui pour qu’ensemble nous puissions construire une nouvelle vie avec la paix »

Sadate à la Knesset

1978 : Les accords de Camp David avec l’Egypte

Un an plus tard, en 1978, après 15 jours de discussions, les accords de Camp David sont signés à la Maison Blanche par le président égyptien Anouar el-Sadate et le Premier ministre israélien Menahem Begin, sous la médiation du président des États-Unis, Jimmy Carter, le 17 septembre 1978. Ces accords sont le début d’un essai de règlement de paix globale et il comprend des propositions précises d’auto-détermination des Palestiniens.

Un traité de paix entre Israël et l’Égypte est signé.

Israël s’engage à se retirer du Sinaï en 3 ans.  Tout le Sinaï avec ses villages, ses champs de pétrole, ses bases aériennes et ses interminables kilomètres de tampons de sécurité, est évacué en 1982 par l’armée israélienne, les 18 villages  de la région de Yamit (au sud de la Bande de Gaza) sont détruis et leurs habitants déracinés saccagé.

1982   Retrait du Sinaï –Destruction de Yamit

1982   Retrait du Sinaï –en bleu

Le 30 juillet 1980  la Knesset proclame Jérusalem « une et indivisible » comme la capitale de l’État d’Israël.

Le 6 octobre 1981, Sadate est assassiné par un commando de fondamentalistes musulmans, pendant  qu’il assiste dans un stade du Caire à un défilé militaire à l’occasion de la fête nationale. Il est considéré comme coupable d’avoir signé la paix avec Israël.

Destruction du réacteur Irakien

En 1981, Israël attaque et détruit l’usine atomique en Irak. 16 avions F15 et F16 volent plus de 2000km pour atteindre le but.
Ilan Ramon fait partie de l'équipage: Il sera ensuite le premier astronaute israélien. Malheureusement il meurt lors de l'accident de la navette spaciale Columbia le 1er fevrier 2003. Son fils Assaf Ramon, qui lui aussi révait de devenir astonaute comme son père se tuera lors d'un vol d'entrainement en 2009. 

1982  : La guerre au Liban

La situation dans le Nord du pays est tendue, des roquettes sont lancées depuis le Liban. L’OLP se déploie dans le sud du Liban et cause des dégâts et des victimes. L’armée israélienne entre au Liban, c’est l’opération « Paix en Galilée » dont le but est d’éliminer l’infrastructure militaire et administrative de l’OLP dans la région.

Elie Presman, le gendre de Manitou, immigré de France en Israël en 1978, tombe au combat. A Tekoa, le Yichuv (village) dans lequel il vivait avec Yaelle, depuis 1980, une autre catastrophe survient la semaine suivante. David Rosenfeld, un jeune immigrant des USA est poignardé à mort au Hérodion, un parc national à 3 km du village.  Les habitants de Tekoa décident de créer un autre point de peuplement, le jour même de l’enterrement de David. Ce village s’appelle ElDavid (des noms de Eli et David) – Nokdim, il commence avec une dizaine de tentes, puis des mobil- homes et ensuite des maisons en dur. Il compte aujourd’hui, en 2018, plus de 165 familles.

Les débuts du Yichuv (village) El David

Première intifada

En fin 1987, la première intifada,  mouvement de protestation populaire arabe (qui signifie soulèvement en arabe) éclate contre l’administration et l’armée israéliennes. Des émeutes, jets de pierre, bouteilles incendiaires artisanales sont jetés sur les voitures juives qui circulent sur les routes un peu partout dans le pays surtout en Judée Samarie.

1990 : L’alyah des Juifs de l’ancienne URSS

Nathan  Sharansky avec sa femme Avital , Shimon Peres et Ytshak Shamir

Jeté en prison en 1977 en Russie,  pour avoir demandé à émigrer en Israël, Nathan (Anatoly) Sharansky est arrêté, accusé de trahison et condamné à 13 ans de prison et  travaux forcés au Goulag en Sibérie, il y passe huit ans. Ce génie en mathématiques sera finalement libéré lors d’un échange de prisonniers entre l’Union Soviétique et les Etats-Unis en 1986.  Il fait immédiatement son Alyah (va s’installer en Israël).  Aujourd’hui, c’est un homme politique et un écrivain israélien : il fonde en 1995 un parti politique Yisrael Ba’aliyah (« Israël pour l’aliyah ») pour aider à l’intégration des Juifs soviétiques dans la société israélienne, il sera aussi ministre et président de l’Agence juive.

La grande vague d’Alyah des Juifs de l’Ex-Urss commence avec la chute du régime communiste en 1990. Un million d’immigrants arrivent en 1 an. Israël s’organise pour intégrer cette grande vague d’immigration. La très haute valeur de cette immigration de main-d’œuvre qualifiée stimule l’économie et favorise avec un succès impressionnant la création de start-ups technologiques ; Israël devient l’un des pays au monde à la plus forte concentration de telles sociétés, il se développe comme « startup nation ». Sa réussite vient aussi du lancement d’un programme d’incubateurs technologiques, structure où les nouveaux entrepreneurs reçoivent un soutien financier, administratif et technique.

L’alyah des Juifs d’Ethiopie

En 1984, 8000 premiers Juifs Ethiopien arrivent en Israël, c’est « l’opération Moïse » nom rappelant la délivrance des Juifs au moment de la sortie d’Egypte. L’opération avait été tenue secrète du fait de l’interdiction de sortie d’Ethiopie.

En 1991, suite à un changement de pouvoir, le nouveau gouvernement Ethiopien accepte, en échange de 40 millions de dollars, le départ des juifs d’Ethiopie. C’est l’opération « Salomon » en souvenir du Roi Salomon qui avait épousé la Reine de Saba, Reine d’Ethiopie.  36 avions amènent en Israël 14400 juifs d’Ethiopie grâce à un pont aérien ininterrompu pendant 48 heures

1991 : La Guerre du Golfe

Les Etats Unis commencent une vaste opération militaire contre L’Irak. Celle-ci, à titre de représailles, tire 39 missiles Scud sur Israël. Les Etats Unis demandent à Israël de ne pas réagir et déploient des batteries antimissiles : les Patriot. Deux personnes ont trouvé la mort et de nombreux dégâts matériels surtout dans la région de Tel Aviv

Accords d’Oslo :

A Oslo en 1993, l’OLP(Organisation de Libération de la Palestine) et Israël signe une déclaration de principes sur l’accord intérimaire d’autonomie pour les Palestiniens.
La direction de l’OLP, sous Yasser Arafat, reconnait  le droit d’Israël à une existence en paix et sécurité et renonce au terrorisme ; en contrepartie, le gouvernement israélien, sous Yitzhak Rabin, reconnaît l’OLP comme représentante du peuple palestinien.
La bande de Gaza et Jéricho puis Bethlehem passent sous autonomie palestinienne.  A la suite de cet accord, le Prix Nobel de la Paix sera décerné à Yitzhak Rabin, Shimon Peres et Arafat.

Yitzhak Rabin, Shimon Peres et Arafat

La Judée Samarie est divisée en 3 types de zones :

Zone A :  les grandes villes : le Conseil palestinien y a la responsabilité pleine et entière pour les questions de sécurité et d’ordre public ainsi que pour les affaires intérieures.

Zone B : les petites villes et les villages : le Conseil palestinien a la responsabilité des affaires intérieures (comme dans la zone A) et du maintien de l’ordre, tandis qu’Israël conserve la responsabilité principale pour la sauvegarde de ses citoyens et la lutte contre le terrorisme.

Zone C : les localités juives, zones d’importance stratégique pour Israël et de vastes régions de la rive occidentale en majeure partie non peuplées sont sous la responsabilité israélienne pleine et entière pour la sécurité et l’ordre public, ainsi que la responsabilité civile concernant le territoire.

1994 : Signatures du Traité de Paix avec la Jordanie

Le 26 octobre 1994 la Jordanie et Israël signent un traité de paix dans la ville frontière de Wadi Araba. Les relations entre les deux pays sont ainsi normalisées et les contestations de territoires sont résolues par ce traité. Le Jourdain est la frontière naturelle entre les 2 pays.

1995 : Assassinat de Yitzhak Rabin

Yitzhak Rabin, le Premier ministre israélien est assassiné le soir du 4 novembre 1995, à la fin d’une manifestation pour la paix en soutien aux accords d’Oslo sur la place des Rois d’Israël à Tel-Aviv. La place change de nom et s’appelle maintenant la place Rabin. Cet assassinat politique est durement ressenti dans le pays.
A partir de 1996, le terrorisme arabe fondamentaliste se développe avec une série d’attentats très violents et meurtriers. Des bus explosent, beaucoup de victimes pour la plupart des civils, des femmes et enfants.

Le Temple de Jérusalem

Le premier Temple a été construit à Jérusalem par Salomon (Shlomo en hébreu = shalom = la paix), l’homme de paix par excellence en 1000 env. avant l’ère chrétienne sur le Mont Moriah, l’emplacement du lieu où Abraham faillit sacrifier son fils Isaac mais Dieu l’en empêchât au dernier moment.

Le Temple est détruit par les Babyloniens en 586 avant l’ère chrétienne mais reconstruit 50 ans plus tard. Lorsqu’Hérode arrive au trône, le Temple est trop petit et Hérode l’agrandit. C’est un bâtiment colossal, le plus grand de tous les bâtiments romains de l’époque. Nos sages diront « Celui qui n’a pas vu le Temple de Jérusalem n’a jamais rien vu de beau dans sa vie ». C’est Titus et les Romains qui le détruisent en 70 de notre ère.

Le Temple d’Hérode

Au 7e siècle, les Musulmans construisent sur l’esplanade deux grands monuments : la Mosquée d’El Aksa et le Dôme du Rocher sur l’emplacement du rocher initial.

2000 : Intifada El Aksa

En l’an 2000, Ariel Sharon, le chef de l’opposition monte sur l’esplanade du Temple (nommée esplanade des mosquées par les Arabes) pour la visiter.

 Ceci est considéré par les Arabes comme une provocation et c’est le prétexte officiel du déclencheur de la seconde intifada, intifada El Aksa.

Très violente, elle va déclencher de nombreux actes terroristes palestiniens contre les populations civiles israéliennes dont des explosions d’autobus, attaques dans des maisons ou sur les routes…. On recense alors plus de 1000 victimes juives tuées dans ces attentats.

En 2002, pendant que des familles célèbrent le seder (la Pâques juive) à Nataniya, un terroriste entre dans l’hôtel où elles sont attablés et se fait exploser faisant 30 morts et 140 blesses. En réponse à cette attaque, Tsahal(l’armée) lance une opération de grande échelle, l’Opération Rempart afin de détruire les infrastructures terroristes palestiniennes et mettre fin à la vague d’attentats terroristes dirigée contre les citoyens israéliens.

 Le gouvernement décide de construire un mur de protection pour éviter le passage de terroristes depuis la Judée Samarie en Israël. Le nombre d’attaques terroristes diminue.

2005 : Retrait du Goush Katif et bande de Gaza

En 2005, le gouvernement d’Ariel Sharon propose aux arabes un retrait des Israéliens de la bande de Gaza et en contrepartie un arrêt du terrorisme palestinien.

Les arabes refusent mais Sharon décide quand même de se retirer unilatéralement  de la bande de Gaza en 2005.
Un mouvement de protestation en Israël se fait entendre.

 D’un autre côté, la présence au Gush Katif est contestée par une autre partie de la population israélienne, car les moyens humains et financiers mis en œuvre pour assurer la sécurité des habitants sont importants.

Dans la bande de Gaza se trouve un groupe de 12 villages Juifs, le Goush Katif (le bloc Katif), établis après la guerre des six jours, sur un terrain inhabité entouré de dunes sur une douzaine de kilomètres. Déjà au début du 20eme siècle avait existé à cet endroit, une communauté juive avant qu’elle ne soit évacuée par les britanniques suite à la révolte arabe de 1929.

C’était une région verte et prospère, une des premières régions agricoles du pays, la plupart des habitants étant des agriculteurs. Ici les salades et premières tomates cerises ont été cultivées sous serres..

Le 15 août 2005, l’expulsion des Israéliens du Gush Katif commence. 8000 personnes sont délogées de leurs maisons, leurs maisons détruites. Une vie florissante a disparu du paysage

Après le départ du dernier juif de la région, les arabes saccagent tout ce qui reste, en particulier les serres d’agriculture et les synagogues.

L’expulsion des Juifs du Goush Katif reste un traumatisme douloureux pour le peuple d’Israël et en particulier, évidemment, pour ceux qui y habitaient. Des familles entières arrachées de leur maison, de leur vie, celle qu’ils avaient construite depuis plus de trente ans.

Les roquettes de Gaza tirées sur Israel

L’expulsion du Goush Katif n’a apporté ni la paix, ni la sécurité, mais des roquettes et des missiles sur les villes israéliennes. Aujourd’hui la région est sous le contrôle du Hamas, elle est devenue une base de lancement de missiles contre les israéliens habitant le sud du pays. Les Qassams continuent de pleuvoir et les terroristes ont le champ libre à
présent pour tirer de plus près sur les villes israéliennes comme Sdérot ou
Ashkelon. Plus de 15.000 roquettes ont été envoyées depuis le retrait israélien de la bande de Gaza en 2005.  Plus d’un million d’israéliens ont entre 15 secondes et 60 secondes pour trouver un abri lorsqu’une roquette est tirée depuis la bande de Gaza sur Israël.

À trois reprises au cours des dernières années, Tsahal a été obligé d’agir contre la menace de ces roquettes : Opération Plomb Durci, Opération Pilier de Défense et l’Opération Bordure Protectrice.

Grâce au système de défense antiaérien « le Dôme de Fer », le nombre de victimes des roquettes a pu être minimisé. Depuis son utilisation en 2012, le Dôme de Fer a intercepté des centaines de roquettes qui allaient exploser sur des foyers israéliens. Chaque interception a sauvé des vies humaines.

Aujourd’hui un autre danger s’est révélé dans cette région. Ce sont les tunnels creusés sous la terre par le Hamas afin de déboucher par surprise dans des kibboutz ou villages frontaliers.

Le dôme de fer

Résumé des cartes


Conclusion :

Israël n’a pas encore de frontière définitive sauf celle avec l’Égypte signé le 26 mars 1979 entre Eilat et Rafiah sur la côte méditerranéenne.

Les autres frontières sont des frontières selon des accords d’armistice :

- Au nord avec le Liban après la guerre d’indépendance en 1949 qui va de Rosh Hanikra jusqu’ au Golan
- Après la guerre d’indépendance la frontière avec la Jordanie
- Au Golan la frontière avec la Syrie est le résultat des accords de séparation des forces signé en mai 1974 après la guerre de Kippour

Espérons qu’un jour les frontières seront sures et définies et qu’il sera possible de passer d’un pays à l’autre librement et en toute sécurité !

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